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Portrait de Lugdivine Ginhoux qui incarne notre ligne La Nouvelle Care

Portrait de Lugdivine Ginhoux qui incarne notre ligne La Nouvelle Care

En ce mois d’Octobre Rose, La Nouvelle a dévoilé La Nouvelle Care, une ligne de lingerie dédiée aux femmes touchées par le cancer du sein. Alliant confort, technicité et élégance, cette collection a été imaginée comme un soutien pour (re)prendre confiance et (re)trouver sa féminité après l’épreuve de la maladie. Pour incarner cette démarche, Lugdivine Ginhoux, qui a traversé l’épreuve du cancer du sein à 35 ans, a accepté d’être notre égérie et de partager son histoire. Son témoignage est une ode à la résilience, à la féminité retrouvée et à la force du collectif.

Portrait de Lugdivine Ginhoux qui incarne notre ligne La Nouvelle Care 1

Ludivine, tu as accepté d'être l'égérie de notre ligne La Nouvelle Care. Peux-tu te présenter en quelques mots?

J’ai 40 ans, je suis née et j’ai grandi à Marseille où je vis toujours. J'ai trois enfants : un garçon de 13 ans et des jumelles de 7 ans et demi. Au niveau professionnel, je suis directrice de l'audit interne d'un groupe de santé privé. Il y a cinq ans, en plein premier confinement, j'ai détecté une protubérance au niveau de la poitrine, du jour au lendemain. J'ai donc consulté et suivi le parcours classique : imagerie médicale, biopsie avant que l’on m’annonce un cancer du sein triple négatif avec une gravité de niveau 3. La plus élevée. En urgence, avec l'équipe médicale de l'hôpital Saint-Joseph - que j'apprécie énormément et qui me suit depuis toutes ces années - nous avons décidé de procéder à l'ablation du sein droit avant un traitement chimio-radiothérapie sur six mois. L'ablation a eu lieu très vite, une semaine après l’annonce du diagnostic.

Cela a dû être très brutal.

Oui, c’est très brutal. Surtout quand on est jeune, qu’on n’a pas de problème de santé ni d’antécédents familiaux. À l’époque, je ne m’y attendais pas du tout. Ça a été un choc. On a la sensation de tomber de dix étages. On ne sait pas ce qui nous attend et l’inconnu fait peur. C’est très compliqué à vivre mais heureusement j’ai été entourée, par ma famille, mes amis et j’ai trouvé beaucoup d’aide extérieure.

Portrait de Lugdivine Ginhoux qui incarne notre ligne La Nouvelle Care 2

Justement, qu’est-ce qui t’a le plus aidée pendant la maladie ? Une personne, une association, un soutien particulier ?

Il y a eu plusieurs soutiens importants. D’abord, la prise en charge au niveau kiné. Deux semaines après l’opération, j’ai été suivie par une kinésithérapeute, Vanessa Ohanian, spécialisée dans la rééducation post-opératoire du cancer du sein. Une connaissance m’avait parlé d’elle et je l’ai vue toutes les semaines pendant un an. Elle a joué un rôle clé tant sur le plan physique que psychologique. Tout comme la psychothérapeute qui m’a accompagnée à l’hôpital Saint-Joseph. Ensuite, j’ai consulté beaucoup de médecines parallèles : homéopathie, fasciathérapie, soins énergétiques, coupeur de feu pour la radiothérapie et j’ai débuté le yoga au centre Shakti Shala. Tout cela m’a permis de diminuer les effets secondaires mais aussi de prendre soin de moi, de me reconnecter à mon corps. Les traitements peuvent déshumaniser : le fait d’être un numéro lors des traitements, d’être dans un box identique aux autres, de perdre ses cheveux. Quand on perd ses cheveux et ses sourcils, on perd une part de soi et d’un coup c’est comme si les malades se ressemblaient tous. C’est très difficile à vivre. C’est pour cela qu’avant la chimio, j’ai fait un tatouage des sourcils à l’Atelier du Sourcil, pour retrouver un peu de mon visage. Je le conseille à toutes, c’est un vrai soutien psychologique avec des techniques à la pointe.

Comment la maladie a changé ton rapport à ton corps et à ta féminité ?

Cette épreuve m’a profondément changée. Aujourd’hui, j’écoute mon corps. Quand il me dit qu’il est fatigué, je ralentis. C’est comme si je communiquais mieux avec lui. Par rapport à la féminité, c’était plus difficile. La poitrine est très sexualisée dans notre société. Elle symbolise la séduction, l’attirance. J’avais peur du regard des autres, de mon conjoint, peur de ne plus plaire ou être désirable. La reconstruction a été, pour moi, une étape essentielle. Je l’ai faite un an et demi après l’ablation. C’est une chirurgie lourde mais j’étais heureuse de ne plus avoir de prothèse externe. Habillée, je me sentais plus à l’aise, plus en confiance. Malheureusement il restait les cicatrices, nombreuses, que j’ai décidé de couvrir en partie avec un tatouage. Cela a été très important dans mon chemin vers l’acceptation de ce nouveau corps.

Portrait de Lugdivine Ginhoux qui incarne notre ligne La Nouvelle Care 3

Comment est née cette idée ?

C’est d’abord mon radiothérapeute qui m’a parlé d’une patiente qui en avait fait un. J’avais toujours eu envie d’un tatouage alors je me suis dit que c’était une belle raison d’en faire un. Une amie m’a aidée à trouver une tatoueuse capable de le réaliser, Marta Madrigal, dont le salon est à Toulouse. Elle a de l’expérience avec les peaux cicatrisées, brûlées, irradiées. J’ai choisi un motif floral, avec une grande pivoine au centre et trois petites fleurs pour mes enfants. C’est devenu un symbole fort pour moi.

Concernant la lingerie, arrivais-tu à trouver des sous-vêtements adaptés pendant et après ton cancer du sein ?

La lingerie post-opératoire, ce n’était pas très joyeux il y a cinq ans. Au début, j’avais une prothèse externe en silicone, à insérer dans un sous-vêtement adapté. On m’a orientée vers des prothésistes qui fournissent le soutien-gorge avec la prothèse mais les modèles étaient épais, très basiques, peu esthétiques. Pendant un an et demi, j’ai porté ce type de lingerie, sans savoir qu’autre chose existait. Ce n’était ni sexy, ni agréable. Après la reconstruction, je m'étais résignée à ne plus porter de belle lingerie jusqu’à ce qu’une amie me fasse découvrirLa Nouvelle. Je me suis tout de suite sentie bien dans leurs modèles que j’ai trouvé confortables, élégants, sexy sans en faire trop. Les tissus sont doux, légers, parfaits pour une peau fragilisée.

Pourquoi avoir accepté d'être l'égérie de cette ligneLa Nouvelle Care?

L’amie qui m’avait fait découvrir la marque a parlé de moi à l'équipe qui m’a contacté pour me faire cette magnifique proposition. J’ai accepté immédiatement car je cherchais depuis longtemps une manière de m’engager et de soutenir la cause du cancer du sein. En posant et en partageant mon histoire, j'espère donner de la visibilité à ce combat et de la force aux femmes touchées par la maladie.

Portrait de Lugdivine Ginhoux qui incarne notre ligne La Nouvelle Care 4

En quoi cette ligneLa Nouvelle Care est importante selon toi ?

J’aurais aimé connaître une marque comme La Nouvelle à l’époque. Des sous-vêtements post-opératoires confortables et élégants auraient changé mon rapport à mon corps et à ma féminité. Ce que je trouve beau, c’est que cette ligne peut aussi être portée par toutes les femmes, malades ou non. Cela efface la frontière entre « malade » et « non-malade ». On ne se sent plus différente. C’est essentiel pour l’estime de soi. Et les deux brassières de la ligne (brassière Hope et brassière Faith), sont vraiment adaptées aux cicatrices et aux peaux sensibles. On sent qu’il y a eu un important travail de recherche et de développement en concertation avec le corps médical.

Qu’est-ce qui t’a le plus touchée dans la démarche de La Nouvelle ?

Déjà, le fait qu’elles s’engagent sans être personnellement concernées. C’est rare. Ensuite, j’ai rencontré les fondatrices Alix et Aurélie et les équipes lors du shooting : j’ai été frappée par leur bienveillance, leur simplicité et leur esprit d’équipe. C’est une marque à taille humaine, avec des valeurs authentiques. Et je sais, pour avoir travaillé cinq ans dans le textile, que ce genre d’initiative est rarement rentable. Elles le font par conviction, par altruisme et non par intérêt.

Y a-t-il un modèle ou un détail qui t’a particulièrement séduite ?

Oui, j’aime le fait que l'équipe ait choisi d’adapter le modèle Georgia, mon préféré et leur best-seller. Cela permet aux femmes atteintes du cancer du sein de ne pas se sentir “à la marge”. J’aime beaucoup également tout le travail qui a été fait sur les coutures pour plus de confort. Je portais déjà des soutiens-gorges La Nouvelle mais les brassières La Nouvelle Care sont encore plus douces, comme une seconde peau. On ne les sent pas quand on bouge et c’est important avec les cicatrices. Le tissu est fluide, légèrement plus épais que les modèles classiques pour permettre d’insérer des prothèses ou des mousses amovibles de différentes tailles qui permettent d’équilibrer la silhouette. Et puis j’adore le print léopard, très tendance. C’est mon modèle préféré !

Si tu devais résumer cette ligne en un mot ?

Je dirais solaire. Parce-qu’elle est belle, lumineuse et qu’elle apporte de la lumière aux femmes concernées qui peuvent se sentir invisibilisées dans ce parcours de soin. Elle symbolise l’espoir, la féminité retrouvée. Comme de nombreux soins supports, elle apporte un peu de joie dans un parcours douloureux. Merci pour ton témoignage. Pour conclure, si tu avais un message à adresser aux femmes qui se découvrent malades ? Je leur dirais : ça va bien se passer. Une amie m’a dit un jour : « Tu verras, on est plus fortes qu’on ne croit. » Et c’est vrai. Quand on apprend que l’on a un cancer du sein, tout s’effondre, on croit que rien ne sera plus jamais pareil. Mais c’est un chemin qui se traverse. C’est une expérience qui permet de grandir, de se construire, de devenir meilleures. Il ne faut pas avoir peur : on y arrive. Être entourée, parler de la maladie, ne pas la cacher, tout cela aide à la rendre plus acceptable. Avec le recul, je peux même dire que je garde de très beaux souvenirs de cette période, parce qu’elle m’a appris à vivre autrement, à savourer les gestes du quotidien et à mesurer la chance qu’on a d'être en vie.

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